La paroisse de La Roche-Chalais est une création post-révolutionnaire. Sur l’emplacement de l’église actuelle, un premier édifice a été construit de 1806 à 1810. Son vocable d’origine était Saint Napoléon, puis l’église fut placée sous celui de la Vierge. L’édifice actuel a été bâti de 1868 à 1871 par l’architecte Labbé, puis consacré le 7 septembre 1872
Le portail est précédé d’un clocher-porche coiffé d’une flèche polygonale en maçonnerie. La nef est composée de travées. Elle est jouxtée de bas-côtés, l’ensemble étant couvert de voûtes quadripartites sur croisée d’ogives. Le choeur se termine par un chevet polygonal.
Trigaud-Gauthier, maire de la commune vers 1795, décida de construire une église catholique. Vers 1814-1815, l’église passa sous le patronage de Notre Dame de l’Assomption.
La première pierre de l’édifice fut posée le 20 juin 1806
l’église Saint Napoléon fut ouverte au culte en 1811. Un clocher-mur pourvu d’une cloche fondue en 1813 était précédé d’un fronton triangulaire reposant sur quatre colonnes. Le corps de l’édifice à nef unique était intérieurement lambrissé et peint à la détrempe en bleu ciel. Le choeur décoré de 10 colonnes d’ordre ionique possédait une voûte ornée d’une gloire entourée de nuages et un maître-autel surmonté d’un tableau représentant la Vierge et saint Napoléon.
En 1825, l’église trop modeste fut agrandie de bas-cotés.Mais à partir de 1867, l’église menaçait ruine. Le Comte d’Arlot de Saint Saud, futur maire de la commune, fit appel à l’architecte Labbé pour la construction d’une église néogothique en lieu et place de l’ancien édifice. De dimensions respectables – 26 mètres sur 16 mètres – Notre Dame de l’Assomption fut bâtie en trois ans et bénite par l’Abbé Pramil, le 15 août 1872.
Son clocher de 45 mètres de hauteur accueille en 1883 une seconde cloche – Sainte Cécile – et une horloge réalisée par Gaston Guignon en 1892.