Eglise SMR

Façade occidentale de l’église de Saint Michel de Rivière D’après le canevas énoncé par l’Inventaire Général des richesses artistiques de la France. – Edifice………………………….. Eglise paroissiale – Vocable………………………… Eglise dédiée à Saint Michel – Adresse………………………… Place de l’Eglise – Cadastre……………………….. Parcelle 62 – Nature de la protection…….. Façade Inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments historiques par arrêté en date du 16 juillet 1925. Mobilier classé fonds baptismaux du XII (05/12/1908) – Situation………………………… Centre du Bourg – Structure……………………….. Maçonnerie en pierres assisées pour la façade occidentale, maçonneries de moellons enduites pour la nef, couverture en tuiles creuses – Date de construction……….. Façade occidentale et 1ère travée du XII, nef et chœur du XV, portail à fronton Sud du XVII, surélévation probable du pignon au XVIII, restauration au XIX – Etat de conservation………… Parement inférieur et médian desquamé, éléments d’architecture (tailloirs, corniches…) disparus ou endommagés, sculptures en bon état (sauf un chapiteau)

Historique et description :
Ce prieuré est cité au XIIème siècle dans le Cartulaire de Barbezieux. De l’église romane, il ne
reste que la première travée (dévoûtée) et sa façade occidentale. Cette façade, de style
« saintongeais », est divisée en deux registres :

  • Celui du bas, premier registre, comprend le portail encadré de fausses baies (en plein cintre)
    avec archivoltes. Les retombées se font sur des pilastres cantonnés de colonnettes à chapiteaux
    sculptés (entrelacs, animaux, personnages). Un cordon saillant souligne le passage au second
    registre.
  • Celui du haut, deuxième registre, est composé de trois arcs aveugles en plein cintre retombants
    sur des pilastres cantonnés de colonnettes à chapiteaux sculptés. Sous chaque arc, on a logé un
    haut relief/
  • Sous l’arc nord, on peut deviner un animal couché figurant un bœuf (Saint Luc)
  • Sous l’arc central, on peut découvrir un personnage assis, en gloire, dont l’extraordinaire
    visage « roman » masque une croix. La finesse du drapé atteste la virtuosité et la richesse
    ornementale de la sculpture romane. De part et d’autre de cette figure hiératique, on peut
    apercevoir, à sa gauche, un personnage sans tête tenant un livre ouvert entre ses mains
    (l’Evangéliste Saint Marc) et à sa droite un autre personnage tenant un livre fermé (Saint
    Jean)
  • Sous l’arc Sud, on peut voir un ange pointant et regardant la figure centrale (Saint Matthieu)
    Une archivolte sculptée orne l’ensemble.
    Au dessus court une corniche reposant sur douze modillons.
    L’ancien pignon roman a disparu pour être remplacé, au XVIII siècle, par un clocher-mur
    à ailerons, percé d’une baie contenant la cloche.
    Au XV siècle, l’église, en fort mauvais état, devenue le siège d’une précepterie
    (dépendant de la Commanderie de Chante-Géline) fut prolongée à l’Est par trois travées avec
    chœur à chevet plat. Son voûtement ogival a malheureusement disparu, comme l’atteste la visite
    pastorale de 1688 où il est fait mention du « sanctuaire et nef sans lambris,… ni vitre… ». Les
    élégantes baies à remplages flamboyants participent à la richesse architecturale de l’édifice.
    On notera enfin, sur la face méridionale de l’église, le portail à fronton typique du XVII
    siècle.
    Certainement à la fin du XIX siècle, on changea quelques pierres du registre inférieur de
    la façade occidentale ; lors de cette restauration, on « ancra » également la façade à la nef,
    comme l’attestent les tirans métalliques visibles en façade.
    A la suite d’une « certaine » lecture de Vatican II, la nef fut dés-enduite pour satisfaire à
    la mode de la « pierre apparente » de cette fin du XX siècle.
    Dans les années 1980, les parties non inscrites à l’inventaire furent restaurées et le vitrail
    est alors occulté, fut réouvert dans son cadre gothique aux magnifiques remplages de pierres
    flamboyants, (XVème siècle).
    Enfin la restauration de la façade occidentale fut menée à bien en 2003-2004, avec la
    participation des monuments historiques, de l’Etat, de la Région et du Département sous la
    direction de maîtrise d’œuvre de Monsieur René Colonel, architecte des bâtiments de France.
    Bibliographie :
  • Les Eglises du Ribéracois par J.Secret / éditions Fontas 1958
  • Bulletins de la S.H.A.P.E. (visites Pastorales)
  • Dossier d’étude préalable à la restauration de la façade occidentale de l’Eglise de Saint
    Michel de Rivière de Monsieur René Colonel, architecte

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